



Faut pas rêver au Brésil
Le peladao, du foot et des filles
«Gooooooooooooal !» Sur la plage, dans la rue, au fond d’un terrain vague… Partout au Brésil, on joue au « futebal »… A Manaus aussi : en tout lieu et sans raison parce que le football au Brésil est LA raison de vivre des brésiliens.? Mais au cœur de la forêt, le ballon n’a pas le monopole des rondeurs. A Manaus a lieu chaque année une compétition rassemblant le ballon rond et les jolies formes des plus belles filles de l’Amazonie. C’est le Peladao. A l’occasion d’un week-end, on suit Erika et son équipe en route pour les demi finales.
Des billets de banque au fil de l’eau
Au départ de Manaus et jusqu’à la frontière avec la Colombie, l’Amazone permet aux bateaux de ravitailler les villages indiens des rives du fleuve. Parmi les propriétaires des navires – souvent des blancs qui se sont transmis l’art du commerce depuis quelques siècles – l’un d’eux a décidé d’innover. Il a à bord : une banque. L’ « Explorer IV » est un bateau comme les autres, mais chargés de billets de banque.? On charge, on décharge, on attend, on repart… A l’époque, les commerçants échangeaient quelques produits des villes contre l’or et les épices des indiens. Un bon business… Aujourd’hui, on ouvre des comptes aussi. Et le bateau bouleverse les habitudes des indiens qui regrettent ce temps où la quiétude existait encore sur leur terre, avant qu’ils ne découvrent l’existence de l’argent.
En plein far-west amazonien
Christophe Cousin commence son voyage au cœur de la forêt, en plein Far West Amazonien sur la mine de fer de Carajas. La plus grande mine de fer au monde avale des pans entiers de forêt pour du minerai. Plus loin, il retrouve les chercheurs d’or de Serra Pelada. Evidemment ce n’est plus la mine d’or des années 80 mais il y a encore de cet esprit lié à la quête. On y creuse, on y cherche toujours… Dans la region de Eldorado dos Carajas, la forêt a laissé place aux ranchs. Les éleveurs de bétail trouvent la prairie plus rentable que la forêt, alors, on coupe…